L’écologie, une priorité absolue, un fil conducteur

Chacune de nos mesures intégrera le développement durable, qu’il soit social et/ou environnemental.
Le respect de l’environnement sera notre fil conducteur.
Une restauration collective 100% bio, locale et/ou responsable
Réduire les déchets plastiques
Inviter la nature en ville, dans les écoles
Remplacer les bus diesel par des moyens de transports publics propres Inciter à la rénovation de l’habitat
Utiliser des énergies renouvelables dans les bâtiments publics
Favoriser l’éco-construction…  

État des lieux

L’urgence climatique est la priorité absolue.

Inviter les citoyens à agir individuellement est certes nécessaire, mais pas suffisant.

C’est au pouvoir politique de montrer la direction et de mobiliser par l’action et par des décisions politiques une véritable stratégie globale de changements vers le développement soutenable.

Les élus sortants ont initié des actions, mais il reste beaucoup à faire (exemple : la flotte de bus urbains roule quasi intégralement au diesel). Le travail en « silos », en délégations d’adjoints autonomes, ne permet pas de mettre en place une stratégie globale et transversale absolument nécessaire à la réussite de ces politiques qui touchent à tous les secteurs.

Notre volonté

Mettre en place des transitions écologique, économique, énergétique et alimentaire qui ne seront pas l’apanage d’un adjoint, mais un fil conducteur pour tous les élus et donc de chaque euro dépensé et de chaque actions menées.

Toutes nos mesures seront conduites avec cette exigence d’avancer vers une ville exemplaire en terme de respect de l’environnement.

Nos mesures 

Transition Alimentaire

Atteindre le 100 % bio* en restauration collective (30% aujourd’hui dans les établissements scolaires), dans les multi-accueil et les foyers de personnes âgées 

  • Créer une régie municipale agricole tournée vers le bio (initiative en place à Vannes) pour la maîtrise du foncier agricole : les collectivités publiques peuvent désormais préempter des terres afin pour les gérer directement ou via un agriculteur. Initiative à mettre en place par Lorient Agglo ou les communes désirant s’y associer.
  • Mettre en place une criée agricole bio locale : les freins au développement du bio local résident notamment dans la difficulté à relier les structures collectives acheteuses de bio et les producteurs. (s’appuyer sur l’expertise du marché du poisson du port de Keroman, leader en France).
  • Engager les collectivités, par contrats, à des achats réguliers à des prix fixes et justes.

* agriculteurs locaux bio, locaux, responsables.

– Installer un potager bio géré par les enfants avec leurs enseignants. Une ruche, des arbres fruitiers, voire un poulailler pourraient y être associés : recréer du lien avec la nature, prendre conscience de l’importance d’une agriculture saine par les enfants sont des priorités.

– Proposer des petits déjeuners bios dans toutes les écoles et des repas végétariens.

– Renforcer la culture de légumineuses sur notre territoire pour réduire l’importation de soja OGM dans le port de Lorient, avec l’objectif l’arrêt final. 

Inciter à la réduction des déchets alimentaires : proposer aux restaurateurs des BAG (Boite Anti Gâchis) (doggy bags) permettant de rapporter chez soi les plats non terminés. 

– Renforcer les achats groupés et solidaires : permettre à tous d’accéder au bio. Les actions déjà menées par les maisons de quartier seront renforcées.

Encourager les cafés et restaurants solidaires qu’ils soient privés, associatifs ou en lien avec des maisons de quartier afin qu’une alimentation de qualité, notamment bio, soit accessible à tous.

– Développer les jardins partagés et familiaux individuels afin que tous ceux qui souhaitent cultiver eux-mêmes leur potager puissent le faire. Apport de moyens techniques, mutualisation d’outils, y compris aux résidants en pavillons privés. Appel à des retraités et à des associations afin de favoriser les liens intergénérationnels et la transmission.

– Créer des jardins potagers et floraux thérapeutiques, à hauteur d’homme, dans toutes les EHPAD, résidences de personnes âgées et centres médicalisés.

L’air

– Réduire très sensiblement la pollution urbaine par le remplacement des bus diesel par des bus à énergie propre et la mise en place du MAD (Métro Autonome à la Demande) qui fonctionnera en énergie renouvelable.

– Mette en place des capteurs individuels portatifs de la pollution, afin de pouvoir insuffler des stratégies d’amélioration de la qualité de l’air.

– Faire acheminer les marchandises vers les commerces du centre ville par des navettes cargos électriques du MAD.

Interdire d’ici 5 ans la circulation des camions diesel en direction du port pétrolier et du port de pèche. (La Scapèche, principal armateur de Lorient utilise déjà, ailleurs, des camions au biogaz).

La nature en ville

Augmenter les zones naturelles et arborées en ville. Planter des arbres en périphérie c’est bien, en planter plus en ville c’est mieux. Toute construction collective devra intégrer dans son projet la création de végétalisation, horizontale avec jardin, arbres, ou verticale avec murs végétalisés, qui créent protection thermique et développement de la biodiversité.

La place de la gare, bétonnée à outrance devra inclure plus d’arbres et d’espaces verts.

Des fontaines seront implantées sur des places ou angles de rues, pour apporter fraîcheur et apaisement.

Mener un diagnostic des Ilots de chaleur Urbain (ICU) afin de prioriser les zones à aménager.

– Végétaliser les bas d’immeubles, les fonds de trottoirs le long des maisons, en lien avec les habitants.

Lutte contre le plastique 

– Mener, en relation avec l’équipe de Tara qui a étudié la pollution des fleuves et rivières par le plastique, une action pratique pour que le Scorff et le Blavet soient exemplaires quant à la qualité de leurs eaux. Cette bataille sera mise en place avec toutes les communes limitrophes et les organismes concernés. Lorient, estuaire de ces deux rivières, doit avoir l’exigence légitime de mener de manière active ce combat pour une eau propre.

Réduire toute utilisation des emballages plastiques (sacs et films plastiques) en concertation avec les commerçants, restaurateurs.

Remplacer les filets en plastique, en concertation avec les professionnels de la pêche, par des  filets biodégradables, notamment produits par une entreprise du territoire. (En l’absence de volonté politique des élus Lorientais, expérimentation menée à Boulogne par cette entreprise…)

Organiser des ramassages de déchets plastiques et mégots dans les quartiers et en bord de mer ou rivières, à l’année, en coordination avec les associations pour un Lorient plus propre.

L’eau

Protéger les zones de captage d’eau potable en interdisant l’épandage de pesticides. Préemption des terres agricoles de ces zones pour les convertir en bio.

Rendre les premiers m3 d’eau gratuits pour tous, en tenant compte du nombre de personnes par foyer, puis augmentation du prix du m3 pour les usages non familiaux (piscine privée, arrosage du jardin pouvant se faire avec la collecte de l’eau de pluie) en fonction du quotient familial.

Végétaliser les surfaces bitumées : enherbement des parkings, revêtements absorbant l’eau de pluie (réduction notamment des problèmes d’inondation en ville).

L’Habitat et l’énergie

Réduire la facture énergétique de l’habitat

  • Accélérer la rénovation thermique des logements sociaux en location.
  • Impulser la mutualisation de la rénovation des logements privés afin d’en réduire le coût. Prêts à 0% accordés aux propriétaires qui souhaiteront rénover leur logement.
  • Agréer des artisans et entreprises locales pour favoriser l’emploi local.

– Favoriser l’autoproduction individuelle d’énergies (photovoltaïque, eau chaude solaire, mini éolienne, pompes à chaleur…) et la mutualisation par quartier.

Renforcer l’installation de chaudières à bois dans les bâtiments publics avec possibilité pour les logements ou locaux privés de s’y raccorder.

– Viser l’autonomie énergétique de notre agglomération en 2030.

– Prioriser les permis de construire des projets immobiliers intégrant des éco-matériaux, de préférence conçus et produits à proximité.

– Imposer des objectifs de développement soutenable (autonomie énergétique, matériaux écologiques, consommation réduite de l’espace, gestion économe des fluides, recyclage, production réduite de déchets…) à tous les projet de construction.

Économie circulaire et politique des déchets

– Développer et aider les lieux collaboratifs dédiés au recyclage et à la réparation : « Repair café », « abri Syklett », « compagnons bâtisseurs de Bretagne », la Recyclerie…

– Faire de la propreté une priorité collective.

Une régie municipale de la propreté se substituera à la multinationale Veolia.

Les habitants de chaque quartier seront associés pour déterminer les meilleurs points d’installation de poubelles.

Des habitants volontaires rémunérés par la Régie Municipale de solidarité auront en charge la propreté de leur quartier, en collaboration avec les services municipaux.

– Mettre en place une taxe d’enlèvement des ordures ménagères incitative à la réduction des déchets.

– Utiliser des chevaux de trait pour le ramassage des déchets, sur certains axes.

Catégories : Notre programme